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Le courage d’une mère, la force du destin! (témoignage)

Malgré le traumatisme subi au Rwanda entre 1990 et 1994, Marie NIYONTEZE a pu se relever. Elle nous relate son calvaire pour que nous sachions que quelles que soient nos souffrances, nos doutes ou nos échecs, nous pouvons choisir de nous relever et vivre pleinement, elle nous invite à nous battre pour cette vie que nous avons reçu.

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Les épreuves de Marie débutent le 29/10/1990!  Alors qu’elle est enceinte de huit mois et demi, elle est arrêtée et menottée. Commence alors un long calvaire qui emportera une grande partie de sa famille.

Aujourd’hui, vingt quatre ans plus tard, elle a repris gout à la vie. Elle travaille à l’agence des médicaments et des produits de santé dans l’administration belge.

Son histoire nous montre que lorsque nous désespérons et que nous ne trouvons plus notre chemin pour nous relever, un déclic peut se produire. Ce déclic se produit lorsque nous osons regarder notre situation en face.

Progressivement, nous pouvons accéder aux ressources insoupçonnées qui sommeillent chez chacun d’entre nous!

Dans ce témoignage, vous découvrirez :

1. Comment elle a pu se relever de la perte d’un enfant et

d’une grande partie de sa famille?

2. Ce qu’elle appelle le devoir de tout survivant!

3. Les vertus thérapeutiques de la rédaction d’un livre

4. L’image qu’elle dégage auprès de ses collègues de travail

Le courage d’une mère, la force du destin

Vous pouvez également découvrir son livre : “Retour à MUGANZA”

Disponible sur Amazon

Pour toute question, remarque ou inspiration, merci de laisser un commentaire en dessous de cet article.

Photo : Meo-edition

  • Isabelle Philippon

    3 octobre 2014 at 8h59

    Très beau témoignage que celui de Marie, merci pour cela Norbert.
    Cela fait écho immédiat à la pièce sur le génocide rwandais que je viens d’aller voir au Kai Theatre (Bruxelles); Hate Radio (sur le rôle de la Radio Mille Collines dans l’incitation à la haine). Cette pièce était précédée et suivie de témoignages de survivants de qui émanait une incroyable force de vie, malgré l’horreur indicible de ce qu’ils ont vécu.
    Cela fait écho, aussi, mais cela c’est plus lointain, à la vie de Martin Gray et à son ivre “Au nom de tous les miens”, que j’ai découvert à l’adolescence et qui m’a bouleversée.
    Je pense que c’est à ce moment qu’est née en moi la volonté de m'”occuper de l’humain”, de l’intime, de vivre de belles rencontres, fortes et essentielles, “quand je serai grande”.
    Je constate néanmoins, dans ma pratique, que cette capacité de résilience n’est pas donnée à tout le monde: elle vient à ceux qui ont en eux une énergie vitale hors du commun, et qui ont eu la chance de faire de belles rencontres facilitant une reconstruction. Elle vient d’abord de l’intérieur, un peu de l’extérieur, et tout le monde n’est pas “équipé” de la même manière.
    J’éprouve aussi beaucoup d’empathie pour ceux qui ne se relèvent pas, qui sombrent dans le chagrin ou la maladie. Or je constate qu’aujourd’hui, ceux-là sont un peu les laissés-pour-compte de la société, qui estime facilement qu’ “ils ont tout en eux pour s’en sortir”, qu’ “ils devraient se prendre en mains”, bref, qu’ “ils sont un peu responsables de leur malheur”. C’est le credo de la société de performance qui est la nôtre, dans laquelle il vaut mieux être fort et battant que faible et découragé.
    J’en profite pour donner un grand encouragement aux découragés!

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      Norbert Nsabimana

      6 octobre 2014 at 17h37

      Merci Isabelle pour ton partage! Je suis heureux que toutes ces expériences passées aient eu pour impact de t’amener sur la voie des praticiens.
      C’est aussi vrai que la résilience n’est pas à la portée de tous et c’est pour cela que j’ai voulu faire ce blog. J’espère justement par les témoignages, les astuces et bientôt les formations en ligne, nous pourrons aider un grand nombre de personnes.

      Par contre, je reste persuadé que tous les être ont une énergie vitale hors du commun mais ils sont peu nombreux à y avoir accès ou à l’avoir suffisamment développé!!
      Certes, tout le monde n’est pas équipé de la même manière, car nous sommes tous différents. C’est justement la richesse de la diversité et de la complémentarité!
      L’empathie et la compassion sont très importantes pour nous tous, car tantôt c’est moi, tantôt c’est l’autre qui a du mal à se relever.
      La résilience passe par la reprise de contact avec les autres (socialisation) car souvent, c’est par le contact que la souffrance est arrivée.

      Dans le cas de Marie, le témoignage de ses collègues montre à quel point elle les inspire en partageant la joie au quotidien. De cette façon et à travers son livre, elle encourage les découragés. En relayant son message, j’espère aussi encourager les découragés! Bonne semaine et encore merci

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  • Alphonse

    3 octobre 2014 at 9h24

    Merci Marie pour ton témoignage et courage!!! Merci Norbert et ton équipe pour ce beau partage de vie après les épreuves!!!

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    • Avatar de l’utilisateur

      Norbert Nsabimana

      6 octobre 2014 at 17h38

      Merci Alphonse, d’autres expériences seront à découvrir sur ce blog;-)

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  • JULY

    7 octobre 2014 at 13h02

    je félicité MARIE NIYONTEZE, ce courage de témoigner, beaucoup de personnes que j’en

    fais parti n’osent pas témoigner publiquement, mais que son courage soit un bout de

    chemin pour les générations futurs.

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      Norbert Nsabimana

      7 octobre 2014 at 13h35

      Bonjour July, C’est vrai que son témoignage demande beaucoup de courage et la guérison exige aussi beaucoup de courage! Cependant, chacun a son rythme et son cheminement. Le plus important dans tout ça, c’est faire de sa douleur quelque chose qui aide les autres. Témoigner publiquement pour témoigner peut être mal vécu car ça ramène à la surface toute la douleur. Mais témoigner pour permettre aux autres de se surpasser et pour s’autoriser à guérir peut aider à mieux faire face à son passé! Comme dit Marie, son livre lui a permis de regarder sa douleur et de la déposer à côté d’elle! Bonne continuation et couraga

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  • selmane

    8 octobre 2014 at 22h39

    JE FELICITE MARIE NIYONTEZE POUR SON COURAGE DE TEMOIGNAGES ET DE DIVULGUER SES SENTIMENTS DE MALHEURS QUI LEURS ONT ETE INFLIGES PAR UNE ESPECE INHUMAINE .SON LIVRE DOIT NOUS PERMETTRE DE PALPER LA DOULEUR DES SOUFFRANTS .

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      Norbert Nsabimana

      9 octobre 2014 at 14h03

      Bonjour Selmane,

      Merci pour ta réaction, je comprends que ce témoignage t’a beaucoup touché et j’espère aussi qu’il t’a inspiré!

      Si tu me l’accordes, pour la notion d’ESPECE INHUMAINE, je pense qu’il faut être prudent et éviter de regrouper les gens sous une notion d’ESPECE!!

      En vouloir à ceux qui ont commis des crimes est légitime et les faire payer leurs faits à travers la justice OUI. Mais regrouper toutes les personnes en terme d’ESPECE…, c’est succomber aux mêmes pièges mentaux qui ont fait que CERTAINS ont voulu éliminer ”UNE ESPECE DE…”

      Je réalise aussi à quel point c’est très difficile de ne pas généraliser mais c’est un effort digne pour notre avenir et celui des générations à venir

      Reply

  • Alphonse

    9 octobre 2014 at 13h05

    Bonjour Norbert, ce beau témoignage de notre sœur Marie Niyonteze a réveillé en moi une autre question que je me pose souvent comme chrétien que je suis. La vie après le génocide des tutsi est possible. Est-ce que le PARDON et l’ AMOUR DE NOS ENNEMIS (abatwiciye) sont elles possibles??? Ou bien ce sont les mots utopiques dans ce contexte??

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      Norbert Nsabimana

      9 octobre 2014 at 13h50

      Cher Alphonse, oui, la vie après est possible mais la question du pardon est difficile et dépend de l’expérience de chacun. Par conséquent, je ne peux parler que pour moi.

      1. Je ne sais pas qui a fait la salle besogne chez moi donc, la question ne se pose pas dans mon cas puisque je ne connais pas la ou (les) personne(s).

      2. En vérité, je n’ai jamais eu d’attente dans le sens de me demander pardon, ça ne change rien sur ma vie. J’ai eu la chance de faire un travail de développement personnel qui m’a aidé à chercher des solutions en moi et autour de moi!

      3. Nos ennemis? Mon plus grand ennemi, c’est le jugement que je porte sur les autres, mes manquements ou mes indécisions. J’ai des amis de toutes les races et toutes les cultures, j’ai des gens qui me tapent sur le système de toutes les races et de toutes les cultures, mais, ils ne sont pas mes ennemis. Je n’aime pas généraliser et mettre tout le monde sous un qualificatif énorme comme ENNEMI.

      Encore une fois, ce n’est que ma propre expérience, je peux cependant comprendre que cette question se pose pour beaucoup d’autres. La réponse est simple : Certains pardonneront pour des raisons qui leur sont propres, d’autres ne le feront pas pour d’autres raisons.

      Le plus important dans tout ça, c’est de pouvoir exprimer sa douleur ou sa frustration de façon utile qui sert les autres, c’est le plus grand médicament et c’est ce que Marie a fait!

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