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Bats-toi, vas jusqu’au bout! Rencontre avec Martin Gray–Partie 2

Dans cet article, je me suis intéressé aux autres clés qui ont guidé la vie de Martin Gray. J’ai rajouté des commentaires personnels que j’ai appelé Regard du coach.

(Cet article est la suite de l’article : Comment développer les forces de la vie?  que je vous invite à découvrir avant de lire celui-ci.

Pour sa survie, Martin Gray a aussi perdu un œil au cours d’une bagarre. Il dit que celui qui lui reste vit et voit le monde tel qu’il est. Ce tableau, symbolise son combat pour souligner que même avec un œil, il faut aller jusqu’au bout!

l'oeil de Martin Gray

Découvrons maintenant la suite de ses clés importantes pour développer les forces de la vie.

Bats-toi, vas jusqu’au bout

« Quand une porte ne s’ouvre pas ce n’est pas parce qu’elle est bien fermée, c’est plutôt que nous sommes fatigués de pousser ou de frapper sur elle. Il y a toujours moyen de l’ouvrir. Ce n’est pas elle qui nous résiste, c’est nous qui arrêtons de pousser.»

Regard du coach : – Il ne suffit pas de se fixer des buts clairs. Sur le chemin de la vie, les doutes et les épreuves font partie de la réalité! Parfois on abandonne avant la fin et pourtant c’est quand tout parait sombre que peut jaillir la lumière. Se battre jusqu’au bout, c’est retrouver chaque fois l’énergie, se ressourcer dans le doute pour mieux rebondir.

Le véritable combat, c’est contre soi-même

Officier de l’armée soviétique, j’avais le pouvoir, je voulais tuer tout le monde, je voulais la victoire à Berlin et mourir car la haine était mon moteur. J’ai empêché les Russes de bruler les Nazis qui ont tué les miens car je n’étais pas comme eux. J’ai découvert que la haine était destructrice pour soi et pour les autres.

Martin Gray Militaire

Regard du coach : La haine est une énergie très puissante. Elle est un moteur qui focalise une personne pour se battre et se dépasser. A contrario, elle ferme aussi notre esprit et nous coupe de nos valeurs et de notre humanité.

Apprendre à se connaitre, affirmer ses propres valeurs, c’est la voie pour apprivoiser ces émotions dévorantes. Travailler sur soi, c’est une des façons de se battre positivement contre soi. Ne dit-on pas que la plus grande victoire c’est face à soi-même.

Le passé donne le chemin vers l’avenir

Se rappeler du passé, rappeler les souvenirs de ceux qui sont partis pour les grandes causes. Sans notre passé, nous serions comme un visage sans nom. Le passé fait de nous ce que sommes aujourd’hui et ce que nous serons demain.

Regard du coach : Ignorer les évènements douloureux par peur de souffrir de nouveau ou croire que les souvenirs s’effaceront d’eux-mêmes amène la personne à revivre des évènements semblables en les subissant. Comme les qualités sont transmises aux enfants, les traumatismes font de même.

Les cicatrices du passé-Martin Gray

Revenir sur le passé, l’écrire, témoigner, aider d’autres personnes sont des pistes pour faire face à son passé mais aussi pour transmettre un meilleur héritage aux générations à venir. L’image ci-jointe montre Martin Gray touchant une pierre qu’il a cassé et recollé. Les joints symbolisent les blessures de la vie mais la pierre reprend forme.

La vraie réussite

« Mes affaires marchaient bien mais j’étais plus malheureux que dans les ghettos de Varsovie. Là-bas, je transportais clandestinement la nourriture, ma vie avait un sens noble mais en Amérique, mes affaires n’en avaient pas.

J’étais riche mais mendiant, j’avais tout mais je n’avais pas trouvé ma vraie raison de vivre, mon vrai besoin l’amour. J’ai rencontré l’amour et j’ai cessé d’être mendiant.

Réussir, c’est trouver cet équilibre intérieur, cette paix, cette tranquillité, cette respiration plus légère. Cet équilibre est difficile à atteindre mais il est nécessaire pour se réaliser.

Regard du coach : Cette partie se passe de commentaires, elle interpelle chacun pour qu’il sache réellement définir ses vrais besoins, sa vraie raison de vivre et surtout que l’on recherche de cet équilibre intérieur.

Sa devise : Reste debout avec les bras tendus vers le haut, bas-toi et vas jusqu’au bout

Laissez vos commentaires en dessous de cet article

  • Ndikumana Richard

    1 décembre 2014 at 6h56

    bonjours Norbert.Merci beaucoup pour cet entretien combien plein de leçons que tu as recceilli pour nous.En effet j,ai eté foncierement touché par la deuxieme et la troisième clé.je me suis fixé un objectif il ya 8 ans,j,y travaille mais je n,y suis pas encore.de part son temoignage,j,ai vu que j,ai encore besoin de pousser et qu,un jour la porte s,ouvrira.Quant au combat contre soi meme,j,epouse l,idée developée dans cette entretien,car les pires ennemis auquels nous faisons face sont nos propre vices entre autres,le decourragement,la lassitude,le dénigrement de soi et autres.il faut aussi noter qu,il facile de se passer sinon de s,enfoutre de ce que font ou pensent les autres,ce qui n,est jamais le cas avec nos mobiles et nos intentions de coeur.là,il faut négocier avec soi meme,et trouver le juste milieu.donc merci de ces extraits qui nous apprennent à penser et à nous découvrir.

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    Norbert Nsabimana

    4 décembre 2014 at 14h33

    Merci Richard,

    Désolé de réagir un peu tard mais la vie est pleine de surprises parfois douloureuses. Tu comprendra en lisant mon dernier article :

    http://vivre-un-projet.com/crie-pleure-et-tu-finiras-par-chanter-car-la-vie-est-prcieuse-nabandonne-jamais/

    Tu as raison, en fonction de notre histoire, une clé ou l’autre nous touche. Merci pour ton partage et j’espère encore t’inspirer avec mes textes!

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  • Renata

    4 avril 2015 at 18h40

    Je suis d’accord avec toi Norbert il faut se battre et etre dependantat!
    Etre perseverant, mais toute fois avec messure, regarde la video de Jessica
    http://youtu.be/r8e8MiUSjnc
    Qui dit qu’il faut être perseverant mais sans forcer.

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